Posted by: The ocean update | August 15, 2012

Save Our Sharks (La Reunion, France)

August 15, 2012. The French island of Reunion in the Indian Ocean, made the headlines with two new shark bites in recent weeks. Sadly, one of the bites proved lethal. Under pressure from surfers on the island, the mayor of Saint-Leu issued an order to kill the bull sharks (which is the species that made the bite). Some objections ensued, and the order was rescinded — but with the guarantee that the Minister for Overseas Territories, Mr. Victorin Lurel, would take charge of the situation. The Minister decided to kill 20 sharks, both bulls and tigers, claiming the killing was “scientific.” *

Please send the following letter to the Minister of Overseas, indicating your name and country of origin (important), to this effect :

***

Title of email : Save our Sharks La Reunion

Main email : fabrice.rigoulet-roze@outre-mer.gouv.fr

Cc : jean-christophe.bouvier@outre-mer.gouv.fr, pierre.cuneo@developpement-durable.gouv.fr, maguy.croissiaux@mairie-saintpaul.fr, graziella.leveneur@mairie-saintpaul.fr, geraldine.gonthier@cr-reunion.fr,  sophie.povero@cr-reunion.fr, contact@reunion.fr, irtparis@reunion.fr, j.farreyrol@senat.fr, cetacesetfaunemarine@free.fr

Body of the letter :

“Monsieur le Ministre des Outre-mer,

C’est avec consternation que j’ai appris la capture « scientifique », sous l’égide de l’Etat, de 20 requins bouledogues et tigres en réponse à l’actualité réunionnaise de morsures de squales

Pas plus que le Japon ne convainc avec sa chasse « scientifique » de baleines dans le sanctuaire Austral, la France ne convainc en « prélevant » des animaux sous couvert d’étude de la ciguatera. D’une part, les réunionnais ne s’alimentent pas de requins tigres ou bouledogues, d’autre part, un traitement en amont du problème est toujours préférable, avec, notamment, des mesures de protection des coraux, fort mal en point à La Réunion.

Il est regrettable que le deuxième domaine maritime mondial réponde à la vindicte populaire en lui donnant en pâture la dépouille de prédateurs dont la population ne cesse drastiquement de baisser sous l’effet des activités anthropiques. Le monde entier vous regarde, Monsieur le Ministre, et ne comprend pas que les discours du Président de la République, Monsieur François Hollande, lors du sommet de Rio, soient en complet désaccord avec la politique environnementale de son pays.

Votre décision fait totalement abstraction du travail de personnes œuvrant depuis de nombreuses années au contact direct des plus grands squales de cette planète, dont le requin blanc. Ces personnes, si elles n’étaient responsables, ne seraient plus de ce monde pour nous faire parvenir leurs observations, leurs analyses et la conduite à tenir pour évoluer dans le monde dangereux qu’est l’océan. Ils sont l’exemple vivant que les activités aquatiques, si elles sont pratiquées de manière responsable, s’avèrent ludiques et sans danger.

Eradiquer des prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire océanique revient à fragiliser davantage l’écosystème et à permettre le développement anarchique d’espèces invasives totalement incompatibles avec les activités touristiques d’une île. Le coût économique de telles conséquences serait alors sans commune mesure et sans retour en arrière possible.

Gouverner, c’est prévoir, indiquait Emile de Girardin. Quelle raison justifie qu’aucune étude ne soit menée sur l’équipement en répulsifs des planches de surf ? Les requins sont particulièrement sensibles aux champs électromagnétiques. Si des barrières électromagnétiques ceinturant les activités humaines s’avéraient néfastes sur l’ensemble de la faune occupant ces lieux, un champ électromagnétique sur les équipements serait parfaitement envisageable, encore faudrait-il prendre la peine d’en étudier, scientifiquement cette fois, les conditions d’efficacité.

Enfin, sachez que si je fus autrefois sensible aux attraits touristiques de l’île de la Réunion, cette destination ne figure désormais plus dans mes prochains itinéraires, ayant à cœur de ne pas conjuguer l’économie d’un endroit avec la destruction de sa faune. J’ai d’ores et déjà invité mes proches à me suivre dans cette démarche.

Avec mes remerciements anticipés quant à l’intérêt que vous aurez porté à la présente, et vous priant de bien vouloir annuler cette chasse « scientifique », veuillez agréer, Monsieur le Ministre des Outre-Mer, l’expression de mes salutations respectueuses.

Your name and country of origin (important)

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In summary, the letter indicates your surprise at this decision. It points out the role of apex predators in the marine ecosystem, and raises questions about the lack of scientific study on the effect of repellents on equipment (such as surfboards.) Finally, it notes that La Réunion will never gain the revenue of those tourists if that country does not respect its wildlife, (tourism being vital for to Reunion Island). In closing, the letter calls for the end of so-called “scientific” hunting.

Feel free to send your own letter, in your own native language. Please be respectful of the recipient and his position as a High Representative of the Republic.

Thanks for taking action !

Association Sibylline – Marine Fauna

*The Minister claimed the sharks were being killed to study Ciguatera, a foodborne illness caused by eating certain reef fish which have been contaminated by toxins (originally produced by dinoflagellates such as Gambierdiscus toxicus,) which are found within tropical and subtropical waters. Since the locals aren’t eating these two species, there can be no substance to his position. Besides, nothing is done for the protection of corals, at the origin of the problem of the ciguatera.

Many thanks to Andrej Gajic and John Taylor.


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